Le shiatsu est une technique d'origine japonaise qui utilise le toucher pour rétablir la circulation de l'énergie vitale, le Qi, dans les zones du corps où celle-ci se trouve en manque ou en excès. Il se pratique en exerçant une pression plus ou moins forte avec les pouces et les doigts, mais aussi avec les paumes, les poings, les coudes, les genoux et même les pieds, sur des points précis, (les tsubos), situés le long des méridiens et régissant un organe ou une fonction spécifique.

En fonction du déséquilibre énergétique, le thérapeute fera appel à d'autres techniques (pétrissage, rotation des articulations, étirement ou vibration) pour éliminer les blocages, stimuler les points faibles et activer les forces naturelles d'autoguérison. Puisant dans la sagesse traditionnelle chinoise, le shiatsu enseigne à percevoir la santé de l'être humain dans sa globalité physique, psychique et mentale, selon la théorie du Yin et du Yang, les deux pôles de l'énergie à la fois opposés et complémentaires, reliés aux cinq éléments qui animent et préservent toute forme de vie dans l'Univers. Sur le plan psychique, le shiatsu fait naître un sentiment de calme et de bien-être qui favorise la concentration.

Il serait normalement préférable d’utiliser le Shiatsu sous sa forme préventive afin de renforcer la vitalité des organes internes et de maintenir un équilibre constant au sein du corps. Une séance de shiatsu dure en moyenne une heure au sol sur un futon dans sa forme originelle. Quant à la fréquence des traitements, elle sera différente d’un individu à l’autre et différera selon l’ampleur de la pathologie.

En entreprise ,le travail en chaise de massage d’une durée approximative de 15 à 20 minutes, aura pour effets de dissiper les tensions nerveuses et stimuler le système énergétique, il n’y a donc pas de sensations d’abattement, après. Le receveur se trouve libéré et peut continuer son travail dans de meilleures conditions.

Origines :

Au début du XXe siècle, le Japonais Tokujiro Namikoshi (1905-2000) a été à l’origine de la création du shiatsu moderne. Sa technique a commencé à prendre forme alors qu’il n’avait que sept ans et qu'il tentait de soulager les malaises de sa mère souffrant de polyarthrite rhumatoïde. Il a constaté qu'elle se sentait mieux lorsqu'il usait de pression avec ses pouces au lieu d'effleurement et de massage. Ses maux ont finalement disparu et elle a vécu en très bonne santé jusqu'à l'âge de 88 ans. Namikoshi a mis l’accent sur la physiologie et l'anatomie et délaissé la fonction des méridiens, pour rendre le shiatsu plus accessible au mode de pensée occidental. Quelques années plus tard, un second maître, Shizuto Masunaga, réintroduisit les principes de base de la Médecine traditionnelle chinoise (cinq éléments, Yin et Yang, méridiens, etc.).

On retrouve donc aujourd’hui deux écoles de pensée principales, le Shiatsu de Namikoshi Sensei où le praticien n’utilise incidemment que ses doigts et ses paumes, et le Zen-Shiatsu de Shizuto Masunaga Sensei, plus basé sur la médecine chinoise.

En 1955, le ministère japonais de la Santé a reconnu officiellement le shiatsu comme médecine à part entière et, en mai 1997, l’Union européenne l'identifiait comme l’une des huit méthodes de médecine complémentaire reconnues dans ses quinze états membres d’alors (Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, France, Finlande, Grèce, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède). Au Canada, seuls l'Ontario et la Colombie-Britannique lui accordent une reconnaissance légale.

Toutefois, la formation et la pratique sont contrôlées par diverses associations professionnelles, dont la Shiatsupractors’ Association of Canada, la Fédération québécoise des massothérapeutes et l'Alliance canadienne des massothérapeutes. Applications thérapeutiques Très peu d’études cliniques randomisées rigoureuses portant spécifiquement sur le shiatsu ont été publiées jusqu’à maintenant.

On l’utilise néanmoins pour soulager plusieurs troubles :

  • rhumatologiques (arthrose, arthrite, lumbago, cervicalgie, torticolis)
  • gynécologiques (nausées matinales durant la grossesse, soins post-partum, troubles du cycle menstruel)
  • psychologiques (dépression nerveuse, anxiété, angoisse, toxicomanie, troubles sexuels)
  • respiratoires (asthme, rhume, sinusite)
  • digestifs (colite, constipation, vomissement).

On y a aussi recours dans des contextes de soins palliatifs et en cas de migraine, d’insomnie, d’énurésie nocturne, de saignement de nez et de maux de dents .

Tarifs : Particuliers 50 euros , Entreprise sur devis.